Le Pen club

 

Jean, Marine, Jordan, Paul et les autres


Selon Wikipedia, "Au 33 West 44th Street en plein cœur de Manhattan se trouve le Penn club de New York,,un club à la mission particulière. Le Club est exclusivement réservé aux anciens, aux étudiants, au corps professoral, au personnel ainsi qu’aux partenaires d’affaires de l’Université de Pennsylvanie et de leurs écoles et associations affiliées. Résidents ou passants, le Penn Club se veut leur refuge.  N’y entre donc pas qui veut." .


En France c'est tout le contraire depuis la dissolution de l'Assemblée Nationale par le président Macron. Qu'on le veuille ou pas, nous sommes tous entrés dans le club de la famille Le Pen.

Ce nom (mal)propre, apparu dans les médias il y a environ quarante ans, est cité partout, tout le temps. Certains en rêvent la nuit, Le Pen, Le Pen, Le Pen, avant que le cauchemar ne reprenne une fois éveillé, dès que l'on allume son smartphone, la télé, la radio, ou en lisant journaux et magazines. Ça crée même des disputes familiales.

Cet enfer patronymique a commencé à la suite des résultats aux élections européennes, durant lesquelles tous les groupes populistes de l'Union ont gagné beaucoup de voix. Si les médias avaient correctement fait leur travail d'information, on aurait entendu parler des programmes, des idées véhiculées selon les choix politiques, et s'en tenir à ça, ce qui aurait été suffisant pour générer débats et propositions en grand nombre.

Et puis non, ça n'avait plus aucune importance. Le Pen a gagné, puisqu'on ne parle plus que de sa sinistre famille jour et nuit. Le vieux salopard est mort aux portes de la démence sénile, à en croire sa dernière apparition télé. Peu importe, ses héritières tiennent la flamme par le bon bout. Elles ont même trouvé le gendre idéal, cette grande andouille de Bardella, prénom Jason -pardon, prénom Jordan (mais pourquoi pas Kevin ou Rayan), bref un garçon bien comme il faut pour plaire aux jeunes paraît-il.

Le second tour des élections a eu lieu le 7 Juillet, et enfin on n'en entend plus parler, puisqu'il y a le ciel, le soleil et la mer des grandes vacances. On a eu les Jeux Olympiques, et les paralympiques pour assurer la rentrée dans le calme. Reste à nommer un nouveau gouvernement, dans une France championne du monde de la division politique.

Aurons-nous la paix ?

Perso, je n'y crois pas trop. Les gens perdent toute politesse élémentaire les uns envers les autres, ça se voit, ça se vit au quotidien. On dégringole vers on ne sait quoi, et ça n'en vaut même pas la peine. Pardon, Le Pen.




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